47 étudiants de CPGE Littéraires à Dunkerque

47 étudiants d’hypokâgne et de khâgne sont partis du 2 au 4 juin en voyage d’étude à Dunkerque, accompagnés de trois enseignants.

Suite à des cours de géographie sur le renouvellement urbain, l’aménagement des centres dans les villes françaises, les ports, les risques, l’industrie ou encore le commentaire de la carte topographique au 1 / 25 000e de Dunkerque, les étudiants ont pu vivre une belle expérience de terrain.

Le programme a été aussi dense que stimulant :

Après une arrivée à 6 h du matin à Dunkerque, promenade sur la plage de Malo-les-Bains, puis départ pour une visite du musée portuaire. L’après-midi : visite en bateau du port de Dunkerque, complétée ensuite par une visite en bus (le port de Dunkerque s’étend sur une vingtaine de kilomètres et le bateau ne permet de voir que le port historique et le port « central », les plus grandes infrastructures étant dans le port Ouest). 

Le lendemain, une visite du môle portuaire de la Halle aux Sucres a permis aux étudiants de saisir l’importance de la réhabilitation des friches industrielles, en particulier à proximité des centres urbains. Après un petit temps libre dans Dunkerque, le groupe est ensuite parti à Grande-Synthe, ville née de l’industrie sidérurgique et actuellement à la pointe de l’écologie urbaine et première « ville de transition » en France. Après un accueil en mairie, une présentation des enjeux sociaux, environnementaux, économiques de Grande-Synthe mais aussi des nombreuses actions de la municipalité, les étudiants ont découvert la ville à travers des lieux emblématiques (site de troc et de dons, Université populaire, jardin « en pied d’immeubles », …).

Le programme a permis d’entrevoir des thèmes majeurs de la géographie d’aujourd’hui : les ports comme synapses de la mondialisation, le renouvellement urbain, les villes en transition ou encore l’écologie urbaine, confirmant ainsi que la géographie est la science (sociale, politique, actuelle et donc utile) de ce que les sociétés font avec l’espace (selon les mots d’un géographe, Michel Lussault).